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ToggleIntroduction à la crise fiscale actuelle
Lionel Roques, le fondateur de Franco European Group et auteur de « Laissez-nous bosser ! », exprime ses préoccupations concernant la nouvelle surtaxe imposée par le gouvernement sur les grandes entreprises. Selon lui, cette mesure fiscale menace la stabilité économique du pays, des grandes corporations aux petites et moyennes entreprises (PME), et il appelle à une réorientation politique pour protéger les investissements et les emplois.
Une diversité d’activités au sein de Franco European
Lionel Roques a lancé son groupe en 1997, initialement axé sur l’événementiel. Avec le temps, l’entreprise s’est diversifiée et comprend désormais quatre secteurs principaux : l’événementiel, la production audiovisuelle, les relations publiques via Yucatan, et la restauration avec des établissements en France et en Suisse. Aujourd’hui, Franco European est une entité indépendante qui emploie environ une centaine de personnes et sert annuellement entre 80 000 et 100 000 couverts.
Réaction face à la surtaxe gouvernementale
Lionel Roques critique vivement la nouvelle surtaxe exceptionnelle frappant les entreprises avec un chiffre d’affaires supérieur à un milliard d’euros. Il voit cette décision comme la continuation d’une politique économique instable qui entrave l’investissement des grandes entreprises et complique la planification à long terme pour les PME. Roques souligne que les entreprises contribuent déjà substantiellement au budget de l’État par diverses taxes et que cette surtaxe pourrait nuire à l’économie dans son ensemble.
Il n’est pas viable de demander continuellement au secteur privé de pallier les carences du secteur public.
Roques partage également les inquiétudes exprimées par Bernard Arnault concernant les risques de délocalisation des entreprises. Il mentionne que la France est déjà confrontée à un exode des investissements, avec les entreprises françaises investissant davantage à l’étranger que dans leur propre pays.
La gestion de la dette publique et les réformes nécessaires
Interrogé sur la justification de ces mesures fiscales par la nécessité de réduire la dette publique, Roques réfute cet argument, affirmant que la dette n’est pas due aux entreprises mais à d’autres facteurs tels que les pensions et les crises récentes. Il critique l’État pour son incapacité à se réformer, accumulant des normes et complexifiant la fiscalité sans chercher à simplifier l’environnement réglementaire.
Nos employés sont sous-payés alors qu’ils coûtent cher à l’entreprise
Pour relancer l’investissement, Roques suggère de réduire la bureaucratie étouffante et de diminuer les charges sociales et patronales, afin de rendre le travail plus viable économiquement. Il compare la situation réglementaire et économique en France à celle de la Suisse, où il constate une gestion plus efficace et un environnement plus propice aux affaires.
Les perspectives d’avenir et les appels à l’action
Malgré les défis, Roques reste optimiste quant à la capacité des entrepreneurs à surmonter les obstacles. Il espère que le gouvernement prendra conscience des problématiques soulevées par les chefs d’entreprise et réorientera sa politique économique pour encourager l’investissement et la prise de risques. En conclusion, il exhorte les décideurs à écouter davantage le secteur privé, essentiel à la prospérité économique du pays.
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